Métier
Biologiste marin

Scientifique - femme, homme. Du point de vue études supérieures, Il sera titulaire, au minimum, d’un Master, mieux d’un Doctorat en sciences de la mer et du littoral comme celui de Brest par exemple. Ce sont les stages obligatoires de licence et de master qui vont lui permettre de se constituer un véritable profil.

Ses aptitudes: Conduire des études en laboratoire et aussi directement en mer (prélèvements – eau, espèces, plancton, coquillages, algues, poissons …) maîtriser la conduite des analyses et assurer la rédaction des conclusions et rapports; Participer aux rencontres professionnelles et aux conférences au cours desquelles les échanges apportent de précieuses informations. Certains qui se destinent à l’enseignement enseignent à l’université comme Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche tout en préparant leur thèse.
Ils sont employés par de grandes organisations telles que le CNRS, IFREMER, le BRGM, le conservatoire du littoral, l’Agence Française pour la biodiversité (ex Agence française des aires marines protégées) l’Agence de l’Eau.

Ces scientifiques sont aussi en poste dans des laboratoires universitaires ou centres professionnels de contrôle de la qualité des poissons, des crustacés, des huîtres ou moules. On les rencontre dans des sociétés d’études et de conseils comme associés à la préparation de grands projets pour les études d'impact en particulier. (construction portuaire – digues, bassins à flots, quais - installation d'éoliennes off shore, d'hydroliennes....etc.) Enfin, les biologistes marin sont présents au sein d’instances internationales comme à la Commission Européenne Direction Générale des affaires maritimes et de la pêche pour élaborer des projets de directives et de règlements fixant par exemple des quotas de prélèvements d’espèces.
Il faut souligner que l’exercice à part entière de cette activité passe presque toujours par une première période d'emploi comme Assistant en biologie marine ou de collaborateur auprès d’un chercheur ou d’un directeur de labo. Ce sont les premiers travaux reconnus par sa hiérarchie qui lui permettront d’exercer en toute plénitude et de prendre progressivement des responsabilités comme chef de projet ou de programme.
Pour les plus jeunes: la série Sciences et Technologie de Laboratoire du Bac (STL) * semble être celle qui pourrait le mieux ouvrir les portes de l'enseignement supérieur permettant d'accéder à un enseignement de licence [biologie, biotechnologie, biologie
moléculaire......] sans oublier les sections de BTS Analyses biologiques qui peuvent également après une expérience professionnelle
permettre d'accéder à un cycle supérieur.

Et avec le bac 2021 ?

Pour le nouveau bac 2021, au-delà des disciplines obligatoires, il serait judicieux d’opter pour les disciplines de spécialités suivantes:
Ecologie agronomie des territoires, Sciences de la vie et de la terre, Physique chimie (3 en seconde, 2 en terminale)
Ce sont ensuite différents masters qui marquent en fait le niveau requis pour débuter dans le métier. [Master Biologie marine; Océanographie, Biologie Organismes Marins, Biologie marine écologie]
Pour les secteurs d’emploi: Santé, Environnement, Qualité des produits de l'aquaculture et de la pêche, d'aquariums, Recherche ...
A noter: Posséder des capacités attestées de plongeur constitue un atout très utile pour le déroulement de missions en mer et le
recueil d'échantillons et de prélèvements sous marins.
* ainsi que le Bac Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable - STI2D –

Le portrait d’un biologiste marin

Il s’agit de celui de Franck Zal, fondateur et Président Directeur Général d’HEMARINA; société qu’il a fondée en 2007 à Morlaix (Finistère). Une société de biotechnologie qui est à la pointe des recherches et innovations mondiales dans le domaine des produits de santé issus de l’hémoglobine extracellulaire des invertébrés marins (vers arénicoles) et de leur capacité à transporter l’oxygène au niveau des cellules, organes et organismes – Des découvertes ayant de grandes portées en médecine, notamment pour ce qui concerne les greffes d’organes pour les humains.
Franck Zal est né à Paris ;
Après un bac scientifique et un DEA d’océanologie biologique de l’Université Pierre et Marie Curie; c’est également auprès de l’université de Paris VI Pierre et Marie Curie qu’il a obtenu son doctorat (1996) – Titre de Docteur Chercheur en biologie marine. Ce thème de recherche sur l’hémoglobine des invertébrés marins devient le thème de sa vie de chercheur.
D’abord au cours de 3 années post-doctorat (en Californie – USA - Université de Santa Barbara et en Belgique à l’université d’Anvers);
Ensuite, comme chercheur, puis responsable d’une équipe au sein de l’UMR au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) au sein de la station biologique de Roscoff -  Finistère de l’Université Paris VI aujourd’hui Sorbonne Université.
Comme le monde marin recèle toujours d’innombrables découvertes à faire; les jeunes qui se sentent attirés par cette discipline ont avec les lignes qui précèdent un exemple d’une détermination sans faille et d’une exceptionnelle réussite.
Une réussite qui peut aussi devenir demain celle d’étudiants/tes motivés/ées s’engageant dans un parcours de formation en biologie marine.

Sites utiles :
https://www.hemarina.com/

biologiste marin ; universités marines
http://metiers.siep.be/metier/biologiste-marin/
https://www.universites-marines.fr/fr/formations

Sites utiles:  HEMARINA

biologiste marin  ;  universités marines