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Métier
Agriculteur biologique, Agricultrice biologique

Selon l’agence BIO  en  2017, en France, l’agriculture biologique comptait 36 664 producteurs soit +13% par rapport à l’année précédente ! Avec, en aval, 17276 opérateurs (transformateurs, distributeurs et importateurs), soit +16 % par rapport à fin 2016. Nous sommes en face d’une évolution profonde et rapide qui s’impose progressivement après des décennies de productions agricoles intensives accompagnées de produits chimiques de synthèse. Une tendance forte, véritable révolution silencieuse qui progressivement et rapidement place l’agriculture biologique et la chaîne d’activités qui en découle parmi les transformations majeures de notre vie au quotidien. 

Quelles sont les lignes de force de cette activité ?  

En parallèle, le profil de l’agriculteur biologique ne se confond pas avec celui d’un agriculteur n’ayant aucune contrainte vis-à-vis d’une certification [AB] qu’il s’agisse d’un éleveur de porc, de veaux ou de volailles, d’un agriculteur cultivant du maïs ou du blé ou d’un éleveur producteur de lait. 

Nous sommes en présence d’un agriculteur Certifié Bio au terme d’un processus de préparation axé sur le respect du cahier des charges du label [AB] et d’un contrôle effectué par les organismes de certification qui sont agréés par les pouvoirs publics. Il sait cultiver des produits agricoles, produire du lait, élever des animaux sans utiliser aucun agent ni colorant de la chimie de synthèse (engrais, pesticides) et sans que le sol ou les produits n’aient été irradiés.

Son action vise aussi au respect de la santé animale pour celles et ceux qui gèrent des exploitations dédiées à l’élevage. Il est l’un des acteurs « clé » de la protection de la biodiversité et privilégie la recherche d’un développement durable sachant qu’il place la qualité de ses produits au premier rang de ses priorités. 

D’un autre côté, ce n’est pas un exploitant isolé, il travaille le plus souvent au sein de groupements d’agriculteurs biologiques, producteurs, éleveurs bénéficiant d’aides et de conseils, mutualisant des moyens de production, notamment en partageant du personnel  lorsque c’est possible.

Au total, sous cet angle, il ou elle aura capitalisé toutes les connaissances relatives à l’agriculture bio au cours de modules de formation continue ou quelque fois à l’issue d’une formation qu’il aura suivie dans le cadre d’un enseignement à distance. 

Quels diplômes pour exercer cette activité  ?

Ce qui précède ne doit pas minimiser les connaissances acquises au cours de sa formation première ni les diplômes dont il doit être titulaire comme le Brevet Professionnel de Responsable d’exploitation Agricole, le BTSA Analyse et conduite des systèmes d’exploitation, ni la licence professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement ou le diplôme d’ingénieur lorsqu’il a accompli un parcours complet comme étudiant.  

Ces connaissances constituant le socle à partir duquel viennent se greffer les connaissances et savoir de l'agriculture bio. Une voie d’avenir qui peut au XXI ième  siècle permettre à de jeunes agriculteurs de s’exprimer dans le respect des moyens naturels dont nous disposons et dans l’objectif d’une alimentation saine protectrice de la santé humaine.

En parcourant les lignes qui précèdent l’on se rend bien compte que ce professionnel de haut niveau peut légitimement penser qu’il est pleinement engagé pour réussir sa vie.   

 

Sites utiles INRA  Agence Bio  

Quelles sont les formations pour devenir Agriculteur biologique, Agricultrice biologique ?